Je lisais hier un communiqué de l'American Birkebeiner Ski Foundation (ABSF). Celui-ci invitait les organisations à soumettre leur demande de fonds à la Fondation, car celle-ci dispose cette année de 14 000 $ (US) pour "promouvoir le ski de fond en tant qu'une activité énergisante faisant partie d'un mode de vie sain".
Ce communiqué fait surgir quelques questions. La première : comment un organisme qui organise une course de ski de fond peut-il se retrouver avec autant d'argent à distribuer?
Entendons-nous tout de suite, organiser une course de ski de fond est rarement rentable et le seul moyen pour un organisme d'arriver à cela passe par une gestion extrêmement frugale et par l'implication de gens de façon bénévole.
Comme n'importe quel organisme sans but lucratif, l'ABSF doit n'avoir qu'une toute petite permanence et disposer d'une armée de bénévoles.
Évidemment, il faut bien plus que cela. Par exemple, l'organisme doit aussi avoir une idée claire de sa mission et des leaders impliqués et prêts à faire ce qu'il faut pour réaliser cette mission.
L'ABSF est vraiment un exemple formidable d'un organisme qui utilise le ski de fond comme un moyen pour réaliser un plus grand bien-être pour la société.
Notre sport ne peut pas être une fin en soi.
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Mesdames, soyez optimistes et vivez plus longtemps!
L'article présente les résultats d'une étude qui visait à établir un lien entre l'attitude (optimiste ou hostile) et la santé et les résultats ont permis à des chercheurs de l'Université de Pittsburgh de conclure que les femmes qui font preuve d’optimisme courent moins de risque d’être atteintes de maladies cardiovasculaires que celles qui voient la vie en noir.
Les détraqueurs seront attristés d'apprendre que l'étude est en béton car les chercheurs ont suivi pas moins de 97 252 femmes postménopausées, âgées de 50 ans à 79 ans, sur une période de 8 ans. Un questionnaire au début de l’enquête a permis de cerner leur degré d’optimisme et d’hostilité. Au début de l’étude, aucune des participantes ne souffrait de maladies cardiovasculaires.
En fait, l'étude a démontré que les femmes optimistes ont été 9 % moins nombreuses à être atteintes de maladies cardiovasculaires au cours des 8 années, et 14 % moins nombreuses à mourir. Les femmes hostiles, quant à elles, ont été plus nombreuses à mourir. Leur risque était accru de 16 %.
Plus près de chez nous, une spécialiste de la question de l’Institut de cardiologie de Montréal, Bianca D’Antono étudie depuis de nombreuses années les relations entre le corps et l'esprit. Elle s’intéresse notamment à l’effet du stress, des attitudes ou des comportements sur la santé.
Les résultats de l’étude américaine n’ont pas étonnée la psychologue-chercheuse. Selon elle : « On sait déjà que les gens hostiles ou déprimés ont plus tendance à fumer, à mal se nourrir ou à négliger le sport. » Dans ce cas-ci, l’étude a montré que même après avoir soustrait l’effet de ces facteurs des résultats, les femmes optimistes s’en tiraient toujours mieux.
L'article de Passeportsanté.net ajoute que la science n’explique pas encore tous les mécanismes en jeu. « On sait toutefois que les gens plus déprimés (et donc plus négatifs) ont tendance à réagir aux épreuves de la vie avec de plus grandes réactions physiologiques, explique madame D’Antono. À long terme, ces réactions peuvent endommager le corps. »
L’administration du remède n’est pas simple (!). Bianca D’Antono propose tout de même des pistes de solutions. « Les techniques de méditation et de relaxation aident à filtrer les émotions négatives. Et la pratique d’activités sportives, en plus d’être profitable pour la santé physique, permet de mieux se sentir dans sa tête. »
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Balises: exercice physique, Institut de cardiologie de Montréal, longévité, optimisme, santé, étude
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